Une caisse pleine de verres pèse 30 kg à peu près. Elles sont empilées par 4 pour gagner de la place, et une colonne pèse donc 120 kg. Par an, 360 kg.
Dans le courant de l'année 2020, la décision est prise de faire une plate-forme de stockage pour ces piles de verres (alexdalbavie.net/travaux/coeurs.html) qui s'accumulent sur le sol de l'atelier, et l'encombrent. Un calcul simple, basé sur l'espérance de vie, montre la durée et donc le volume à prendre en compte.
Dans un premier temps, il est imaginé de mettre cette plate-forme sur des porteurs distincts de la structure existante pour dégager de l'espace dessous, dans la continuité de l'atelier.
Au final, il est préféré fermer cet espace pour d'une part donner des murs à l'atelier qui en manque et d'autre part se garder la possibilité de réutiliser cet espace comme faisant partie de l'habitation existante à l'est.
En 2020, la prise de vue photographique des cœurs se fait dans une pièce dédiée de cette habitation primitive sur une contre-cloison en carreaux de plâtre grossièrement peinte, mais les travaux projetés obligent à la démolir. Le volume à construire est donc l'occasion de déplacer le lieu de prise de vue, et celle-ci intervenant une fois par mois, cette contrainte va intervenir sur le calendrier du chantier.
Si le volume à créer doit pouvoir redevenir habitable, il vaut mieux à ce stade du projet prendre en compte ce cahier des charges pour les servitudes techniques. Un volume "chambre d'enfants" est donc dessiné qui va servir à déterminer l'emplacement des évacuations et des adductions d'eau, ainsi que du réseau électrique.
En haut de ce plan, la porte est la communication entre la pièce commune et ce volume chambre d'enfants, et en bas du plan, le passage prévu (et à ce jour réalisé) entre ce volume et l'atelier est muré.
Ce qui est visible ici, c'est le plan d'une virtualité puisque il n'est pas prévu de l'aménager de cette façon, et qu'au contraire c'est l'espace d'atelier qui fait besoin.
Le dimensionnement structurel du plancher n'est pas difficile en lui-même, mais il faut accepter - et la décision a été prise en cours de travaux - que le report de charge se fasse pour partie sur l'existant (le mur en torchis), qui doit transmettre au sol un peu plus de 600 kg/ml, compris une charge d'exploitation inutilement confortable, ce qui est peu à l'échelle du bâtiment. Le plancher du grenier à foin au dessus de l'habitation primitive de ce bâtiment de 1819 montre que le foin y était stocké en masse sans doute supérieure à l'usage projeté.
Allez! Place aux outils!